Communiqué de presse

Automation

(Communiqué de presse, Octobre 2012)

Une technologie standardisée garante de coûts fixes et de délais de livraison plus courts

Le DCAM éprouvé maintenant disponible sous forme de module économique

Un nouveau chapitre dans l'histoire de la glorieuse plateforme d'assemblage

Le DCAM (DEPRAG COMPACT ASSEMBLY MODULE) est né à l'époque où les téléphones portables étaient encore vissés à la main. Celui qui produisait plus vite et moins cher avait une avance sur ses concurrents. La plateforme d'assemblage pour applications industrielles s'est rapidement propagée à l'international. Aujourd'hui, plus de 25 ans après, la cellule d'assemblage est en service dans le monde entier. Durant cette période, les ingénieurs de DEPRAG SCHULZ GMBH & CO. KG n'ont eu de cesse de travailler à son amélioration. Récemment, une version modulaire et optimisée du DCAM est arrivée sur le marché. Au cours d'un entretien avec Norbert Widder, chef du département d'automatisation de DEPRAG, la rédactrice technique Trixy Schmidt a fait l'inventaire des avantages de cette nouvelle formule pour le client.

Trixy Schmidt : Le DCAM s'est fait un nom dans le monde entier au cours des 25 dernières années. Il peut être appliqué aux tâches d'assemblage et de fabrication les plus diverses. Il en existe maintenant une version modulaire. Quelle est la principale évolution et amélioration de cette nouvelle version ? Quels en sont les avantages pour les clients ?

Norbert Widder : DEPRAG a condensé dans ce nouveau DCAM toute l'expérience acquise au cours des 25 années d'existence de cet appareil. Avec le DCAM optimisé, le client reçoit une plateforme d'assemblage standardisée d'une fiabilité reconnue et à toute épreuve. Grâce à sa structure modulaire, l'investissement est maintenant plus simple à calculer et l'unité d'assemblage plus rapide à mettre en œuvre. Le nouveau DCAM "clés en main" se caractérise ainsi par un prix fixe et un délai de livraison prévisible.

Trixy Schmidt :Le châssis de la cellule de travail doit être déterminé par les charges dynamiques d'un processus de vissage basé sur un axe. Quels matériaux entrent dans la conception du nouveau DCAM ?

Norbert Widder : Notre cellule de travail a été copiée à de nombreuses reprises. Or, à notre sens, les profils en aluminium utilisés par la concurrence ne satisfont pas les exigences de stabilité et de fiabilité qui se posent en présence de fortes contraintes mécaniques. Nos bâtis de machines sont quant à eux constitués de profilés en acier et aux fixations résistantes à la torsion. La durabilité de la plateforme et sa renommée mondiale se doivent à ce châssis en acier enduit de poudre.

Trixy Schmidt : La cellule d'assemblage est équipée d'un module axial constitué d'axes linéaires avec entraînement par courroie crantée, et dans certains cas d'un axe Z à vis à billes. Pourquoi avoir recours à une structure réalisée en interne ?

Norbert Widder : Après plusieurs tentatives infructueuses avec les axes conventionnels, nous sommes arrivés à la conclusion que ces composants ne sont pas compatibles avec les contraintes et fonctions typiques opérations de vissage avancées telles que nous les concevons, c'est à dire avec réaction de couple, chargement de masse, etc. C'est pourquoi nous avons développé un système d'axe conçu spécialement pour les opérations de vissage, sur lequel repose la fiabilité légendaire de notre plateforme d'assemblage. Cela permet de réaliser des accélérations sur les axes X et Y jusqu'à 5 m/s².

Trixy Schmidt : Y a-t-il encore d'autres avantages ?

Norbert Widder : Oui, bien entendu. La courroie d'entrainement peut par exemple être remplacée sans avoir à démonter l'axe. Selon l'opération d'assemblage à réaliser, l'axe du module peut également être orienté pour travailler vers la droite ou vers la gauche. Le moteur et les fins de course peuvent être remplacés sans difficulté depuis l'intérieur de la cellule. En l'occurrence, le nouveau système d'axe XY des versions 400 x 250 mm et 600 x 600 mm est particulièrement compact.

Trixy Schmidt : Il existe ainsi deux versions différentes ?

Norbert Widder : Affirmatif. Le nouveau DCAM standardisé est proposé en deux versions : la version A se caractérise par une course utile maximal de 400 mm pour l'axe X et de 200 mm pour l'axe Y. La version B dispose quant à elle d'axes X et Y d'une longueur de 600 mm chacun. L'axe optionnel Z, développé spécialement pour le DCAM mais qui peut aussi être adapté facilement à un système XY, a une course utile de 160 mm et nécessite moins d'une seconde pour la course entière. Même l'axe Z, utilisé pour les flux de matériau avec un système de transfert linéaire automatique, se caractérise par un profil très élancé d'à peine 45 mm de profondeur.

Trixy Schmidt : La DCAM est la plateforme idéale pour les applications nécessitant un accès rapide et précis à plusieurs points de travail (ou rails). Par conséquent, elle est fréquemment utilisée dans les unités d'assemblage manuel. On y trouve des espaces de travail en position debout ou assise. Le plan de travail de la plateforme peut-il être réglé en hauteur ?

Norbert Widder : Absolument. Le DCAM repose sur un système de grille intelligent pour le réglage de la hauteur du plan de travail. Même la position des éléments d'assemblage peut rendre nécessaire le réglage de la hauteur du plan de travail. Nous attachons beaucoup d'importance à la flexibilité. Une hauteur de travail adaptée permet d'effectuer un minimum de mouvements. Ceci est même compatible avec les installations spéciales telles que les plateaux coulissants ou les plateaux rotatifs surélevés.

Trixy Schmidt : Comment se fait l'alimentation des pièces ?
Norbert Widder : Avec la nouvelle DCAM, les pièces peuvent être alimentées manuellement ou automatiquement. En mode manuel, l'alimentation peut se faire au moyen d'un plateau coulissant ou d'un plateau rotatif. Pour les unités entièrement automatisées, l'alimentation se fait à l'aide d'un système de transfert linéaire. À des fins de sécurité, les modules peuvent être, selon les applications, dotés d'une porte coulissante ou d'une grille légère.

Trixy Schmidt : Les modules DCAM sont utilisés dans le monde entier. Que se passe-t-il, quand par exemple un client en Chine rencontre un problème avec le logiciel de commande ? La production est-elle suspendue ?

Norbert Widder : Inconcevable. Bien sûr que non. Chaque DCAM standard est doté d'un dispositif de contrôle de haute qualité. Cette technologie est disponible dans le monde entier. Le système de contrôle du DCAM dispose de pas moins de 199 entrées et sorties. Il permet le contrôle d'un à trois axes ainsi que de différents modules de communication et de tous les composants électriques nécessaires à une utilisation en toute sécurité. Notamment lorsqu'il est associé au système d'exploitation DCOS de DEPRAG, qui se compose d'un PC industriel de marque renommée et du logiciel modulaire éprouvé de DEPRAG, les pannes dues à des défauts du système de contrôle sont totalement exclues.

Trixy Schmidt : L'interface homme-machine (IHM) - c'est à dire la facilité d'utilisation de la machine par un opérateur humain - joue aujourd'hui un rôle prépondérant dans les décisions d'achats des entreprises. Comment se situe le nouveau DCAM sur ce plan ?

Norbert Widder : Deprag a toujours attaché une grande importance à la facilité d'utilisation de ses produits. Ceci s'applique bien évidemment également au DCAM. Le panneau de contrôle est ainsi démontable et peut être changé de droite à gauche pour les gauchers. Il peut également être réglé en hauteur, répondant ainsi à toutes les exigences ergonomiques. En outre, il est possible d'équiper le DCAM d'un panneau de contrôle externe, ce qui facilite la prise en main de l'appareil.

Trixy Schmidt : Pourriez-vous s'il vous plaît récapituler brièvement les avantages du DCAM optimisé et standardisé pour les potentiels clients ?

Norbert Widder : Sans rien sacrifier au concept de base éprouvé du DCAM, voici enfin une version à coût fixe et à temps de livraison écourté. La fonctionnalité et la fiabilité sont toujours au rendez-vous. 25 ans d'expérience et d'amélioration continue s'y trouvent condensés en modules standard clairement structurés.

Trixy Schmidt : Est-il encore possible de commander une plateforme d'assemblage DCAM indépendante ?

Norbert Widder : Nous continuons bien entendu à offrir un service de conception personnalisée pour les clients qui le souhaitent. Ceux-ci héritent alors d'un appareil unique, naturellement plus coûteux, mais parfaitement adapté à leurs nécessités.

Trixy Schmidt : Merci beaucoup pour cet entretien.

L'innovation et l'optimisation constante de ses gammes de produits, comme le modèle à succès DCAM, font de ce prestataire de services complets un partenaire de choix en matière d'automation. La société DEPRAG SCHULZ GMBH & CO., dont le siège est en Bavière, compte 600 employés dans plus de 50 pays du monde entier. Les techniques de vissage et tout ce qui concerne l'approvisionnement et la mesure font partie des compétences de cet expert en automation réputé pour sa flexibilité et la qualité de son service. Le fabricant allemand est également reconnu pour ses moteurs et outils pneumatiques innovants.


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Dagmar Dübbelde
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